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Des gestes simples pour une sortie réussie

Dans la nature aussi je suis toujours chez quelqu’un et nous sommes nombreux ici chaque jour pour nos activités de loisirs ou professionnelles. Je respecte le cadre de vie et les pratiques de chacun.

Je ne laisse pas de traces

L’idée est simple : je ne laisse aucune trace de mon passage dans la nature ! Contrairement à ce que l’on peut croire, nos gestes ne sont pas sans conséquences. J’emmène toujours avec moi un sac dans lequel je place mes détritus, trognons de pomme, emballages, papiers toilette ou lingettes utilisées... en attendant de pouvoir les jeter dans une poubelle.

Je ne transforme pas le milieu naturel, même par jeu (cairns et barrage sur un ruisseau qui, laissant stagner l’eau, la réchauffent ce qui impacte la vie des cours d’eau ; griffures sur l’écorce d’un arbre…). Je laisse tout tel que je l’ai trouvé. 

Les chemins balisés
©Tas2Cailloux

Je reste sur chemins balisés

Je reste autant que possible sur les chemins balisés pour ne pas participer à l’érosion. Le Vercors compte 4600 km d’itinéraires de promenades et de randonnées balisées. De quoi se régaler pour explorer chaque secteur du Vercors ! N'hésitez pas à consulter le site Vercors rando !

Marmotte des Alpes
 ©PNRV/Jean Andrieux

Je respecte la faune sauvage

Le Vercors regorge d’animaux sauvages : 72 espèces de mammifères et 140 espèces d’oiseaux nicheurs y vivent. Les animaux sauvages aiment la tranquillité.

Pour les observer : je reste discret et à distance, sans les suivre ni les nourrir. Je suis particulièrement vigilant l’hiver où leurs ressources sont plus rares et pendant la saison des amours afin de ne pas déranger la reproduction. Pour en profiter au mieux, j’emporte mes jumelles et mon téléobjectif pour les photographier. Je tiens mon chien en laisse (il peut être considéré comme un prédateur par la faune sauvage).

 

Source
©PNRV/garderie

L’eau, une ressource rare en Vercors

Dans le massif calcaire du Vercors, l’eau est une ressource précieuse qui doit être préservée de toute pollution. En été, lorsque les troupeaux montent en estive, l’eau devient vitale pour le bétail et les bergers.

• J’évite de faire mes besoins près d’un point d’eau (rivières, sources, lacs) et je n’y introduis aucune substance (savon, crème solaire, liquide vaisselle…).
Je n’utilise pas les abreuvoirs et tous points d’eau aménagés pour les troupeaux.
• Comme il y a peu de sources avec un débit suffisamment régulier et abondant, j’emporte des réserves garantissant ma totale autonomie.

Nos amis les chiens

La règlementation diffère d’un lieu à l’autre. Quand sa présence est autorisée, il est recommandé de toujours tenir son chien en laisse. Même si un chien semble inoffensif, il est considéré par la faune sauvage comme un prédateur. Par le dérangement qu’il procure, il peut mettre en danger certaines espèces qui ont besoin de toute leur énergie pour survivre à des conditions parfois difficiles.

Les bonnes pratiques :

• Mon chien, tenu en laisse, peut m’accompagner partout dans mes balades sauf si une réglementation particulière interdit strictement l’accès des animaux domestiques.

• À proximité d’autres usagers (chevaux, VTT...), dans les zones d’élevage, avec ou sans la présence de chiens de protection des troupeaux, il est toujours impératif de garder son chien en laisse afin de maintenir tranquillité et sécurité pour tous.

Je partage l’espace

Je partage l’espace avec les autres visiteurs (randonneurs, VTTistes, cavaliers…). Je suis respectueux et je laisse le passage aux autres sur le sentier. Je parle doucement et j’évite de faire du bruit pour que chacun profite pleinement des sons de la nature.

Photographier la flore
© ginette

Je respecte la flore

J’apprécie les fleurs sans les cueillir ou les piétiner. Je prends l’habitude de les photographier, de les observer de près, de les sentir. La cueillette (qui est réglementée pour certaines espèces) peut mener à la raréfaction et dans le pire des cas à la disparition des espèces les plus menacées.

 

Prairie
Prairies de la ferme des Rapilles © Grégory Loucougaray

Je respecte les terrains agricoles

La plupart des champs sont exploités par des agriculteurs pour nourrir les animaux, qui permettront de produire les bons produits locaux ! L’herbe est leur richesse et ne doit pas être piétinée. Je respecte le travail des éleveurs. Et j’en profite pour acheter les produits locaux et soutenir les producteurs du Vercors de la marque Valeurs Parc et / ou du réseau des Fermes du Vercors.

Lever de soleil au bivouac
Lever de soleil au bivouac ©Tas2Cailloux

Je fais un bivouac responsable

Bivouaquer, autrement dit installer une tente pour la nuit est possible dans le Vercors. Cependant, il est recommandé de demander l’autorisation au propriétaire des lieux et de se renseigner sur la réglementation particulière de certains espaces (zones protégées, zones dangereuses, Réserve nationale des Hauts-Plateaux du Vercors…).

• Je ne m’installe pas sur un terrain privé sans avoir l’accord du propriétaire (l’absence de panneau ne signifie pas que la terre n’appartient à personne), ni dans un champ dont la culture ou l’herbe ne doit pas être piétinée : c’est peut-être une prairie de fauche !

• Même si la tentation est grande, je ne fais pas de feu. Des arrêtés préfectoraux de la Drôme et de l’Isère l’interdisent. Vous éviterez ainsi les risques d’incendie, et la dégradation de sols fragiles dont la régénération prend plusieurs dizaines d’années en altitude.

• Bivouaquer ne signifie pas faire du camping : je ne m’installe pas au même endroit pendant plusieurs jours.

Le Vercors compte une cinquantaine de cabanes, la plupart sont libres d’accès aux randonneurs. Pour une expérience pleine d’aventure, et voyager léger, c’est idéal. Mais il est primordial de respecter les lieux.

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