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Les sites Natura 2000

Il y a sur le Vercors un grand nombre d’espaces naturels remarquables reconnus aux plans départemental, national et international. Certains bénéficient de mesures contractuelles de préservation comme les espaces naturels sensibles et le réseau Natura 2000.


Natura 2000 constitue un outil pour la conservation des espèces et des milieux. Le Parc naturel régional du Vercors anime 10 sites Natura 2000 du Vercors : La Bourne (I26), les Hauts Plateaux du Vercors (I27 : 2 sites Directive oiseaux & directive Habitats), le Plateau du Sornin (I28), la Gervanne et rebord occidental du Vercors (D9), les rebords méridionaux (D10), les Monts du matin/Combe Laval/Val Sainte Marie (D27), Lus-la-Croix-Haute (D8), les sources de la Drôme (D12) et Zones humides et rivières de la haute vallée de la Drôme (D14).

Avec ses partenaires, il met en place des actions de concertation avec les différents acteurs locaux visant à concilier les activités humaines et la préservation de la biodiversité.

 

Nos missions : 

  • Assurer la gestion administrative et financière des sites et le lien avec les services de l’État
  • Animer les comités de pilotage, instances décisionnelles des sites Natura 2000
  • Améliorer la connaissance sur les espèces et habitats des sites : inventaires, suivis...
  • Informer et sensibiliser le grand public, les élus, les scolaires sur les enjeux liés à chaque site
  • Œuvrer à la consolidation des sites et la mise en réseau des espaces protégés

L’ensemble des missions est défini au sein du document d’objectifs (DOCOB), véritable plan de gestion du site, en fonction des enjeux identifiés. Chaque site bénéficie d'actions qui lui sont propres. 

L'animateur Natura 2000

Le Parc et vous :

Vous êtes sur un site Natura 2000 et avez besoin d’un coup de pouce ? Le Parc du Vercors peut vous aider à… 

  • Organiser des temps de rencontres et de sensibilisation (soirées débats, projections, visites accompagnées...)
  • Accompagner les acteurs (professionnels, élus...) dans leurs projets afin qu’ils concordent avec la conservation des habitats et des espèces
  • Apporter une expertise dans l’identification d’enjeux environnementaux et la proposition de solutions adaptées
  • Renseigner sur la réglementation de ces sites (communes, habitants, visiteurs)
  • Proposer des contrats Natura 2000 dans différents milieux à enjeux, tels que les mesures agro environnementales (MAEC) sur les parcelles des agriculteurs, accompagner leur mise en place et apporter des conseils pour une meilleure prise en compte de la biodiversité

Les actions Natura 2000

Qu’est ce que Natura 2000 ?

Natura 2000 est un programme de l’Union européenne (UE) qui a deux objectifs : préserver la biodiversité et valoriser les territoires en application de deux directives européennes, la "directive Habitats - Faune - Flore" (ZSC : zone spéciale de conservation) et la "directive Oiseaux" (ZPS : zone de protection spéciale). Depuis 2023 et la mise en œuvre de la loi 3DS, la politique Natura 2000 relève de la compétence de la Région Auvergne Rhône-Alpes. 

Chaque pays a désigné des lieux remarquables pour leur biodiversité. C'est ainsi qu'est né le réseau Natura 2000 en Europe. L'idée derrière tout ça, c'est de réfléchir et d'agir ensemble et à grande échelle pour maintenir la biodiversité - freiner la disparition des milieux et des espèces - tout en tenant compte des activités humaines dans une logique de développement durable.

En France, les sites Natura 2000 concernent 13% de la surface répartis sur un peu plus de 13000 communes. Ils couvrent 22% de la surface du Parc du Vercors et concernent plus de la moitié de ses communes.On y trouve plus 40 habitats et 45 espèces d’intérêt communautaire

Les sites choisis doivent tous héberger des habitats, des animaux ou des végétaux d’intérêt communautaire. On parle d'habitats d’intérêt communautaire pour un milieu terrestre ou aquatique qui est, soit en danger de disparition, soit qui n'est présent que sur un espace réduit à l'échelle européenne. Par exemple les tufières qui forment de petites cascades où la végétation est recouverte de calcaire et de mousse ou encore les pelouses sèches calcaires actuellement menacées de fermeture ou d'intensification. Les animaux et les végétaux sont d’intérêt communautaire quand ils sont en danger, vulnérables, rares ou endémiques. Le Tétras lyre, ce coq sauvage de nos montagnes est menacé par la forte fréquentation et le changement climatique. Autre exemple : la Rosalie des Alpes, également menacée par le changement climatique et par - au niveau national - le mode d'exploitation des forêts qui réduit son habitat. Elle a besoin de forêts de feuillus et de bois mort pour accomplir son cycle de vie.

Concrètement, de nombreuses actions peuvent être menées par Natura 2000. Par exemple, les colonies de Petits rhinolophes sont très sensibles au dérangement au sein de leur gîte, les lieux où ils dorment en hiver et se reproduisent en été. Cette chauve-souris a besoin d'utiliser des haies et des lisières boisées pour se déplacer et se nourrir car ces éléments du paysage la protège et la guide. Ils sont aussi riches en insectes dont elle se nourrit. Plusieurs actions peuvent être mise en place grâce à Natura 2000 comme le maintien ou la replantation des haies à proximité des gîtes. On peut aussi agir pour améliorer les habitats qui se dégradent comme les prairies de fauche ou de pâture. Ce sont des milieux très riches en fleurs, papillons, en oiseaux et chauves-souris, et ils hébergent parfois des raretés nationales comme le Damier de la succise, la Bacchante ou le Fadet des garrigues. L'exploitation agricole permet aux prairies de ne pas disparaitre, leur disparition laisserait la place aux buissons puis à la forêt. On pourra encourager financièrement un agriculteur pour que l'usage des prairies perdure. 

En France, le programme Natura 2000 n'impose pas une réglementation stricte, c'est un outil contractuel. Des contrats Natura 2000 peuvent être proposés aux particuliers, communes, associations et entreprises pour protéger les habitats, les animaux et végétaux remarquables. Il existe un catalogue national des mesures pouvant être mobilisées. Un agriculteur peut par exemple bénéficier de mesures agro-environnementales.

Pour chaque site Natura 2000, il existe un comité de pilotage qui rassemble différentes personnes et structures concernées : les représentants de l'État, les collectivités (communes, départements, Région), des représentants des activités sportives et de loisirs, des représentants d'entreprises et des professionnels de l'agriculture et de la forêt, des associations de protection de la nature et des scientifiques. Ils décident ensemble des actions à mener pour préserver les habitats et les espèces. Ces actions sont inscrites dans un document d'objectifs, appelé DOCOB dans le jargon.

Le Parc naturel régional du Vercors, en tant qu'animateur, met en oeuvre les actions prévues. Il rencontre et instaure un dialogue entre les personnes qui vivent, travaillent ou pratiquent une activité sur le site. Il accompagne ceux qui ont un projet d'aménagement par exemple, et recherche des solutions pour limiter les impacts sur les habitats et les espèces. Ainsi, il aide à réaliser des "évaluations d'incidences" qui sont par ailleurs obligatoires pour l'organisation de certaines manifestations sportives ou festives de grande ampleur. 

L'infolettre | La carte 

La Bourne
 © S&M Booth

La Bourne (ZSC)

Le site de la Bourne à l’ouest du massif du Vercors est composé en majorité de karst. C’est sur ce substrat que la rivière Bourne a forgé les gorges qui portent son nom. Cette tranchée traverse le nord du massif d'est en ouest. La vallée alterne entre des rétrécissements et des passages plus larges jusqu'à Pont-en-Royans où la rivière rejoint les dépôts tendres de l'Isère. Ce cours d’eau est la plus importante rivière du Vercors, rassemblant la quasi-totalité des eaux de pluies qui tombent sur le nord du massif.

Le site Natura 2000 suit ces variations, passant de la falaise abrupte abritant des tufières et des espèces rupestres, à la prairie de fauche riche en orchidées ; de la forêt de ravin, à la ripisylve, en passant par la hêtraie-sapinière caractéristique des massifs pré-alpins des Alpes du Nord.

Le site couvre une surface de plus de 2800 hectares entre 160 et 1 597 mètres d'altitude, parcourant ainsi les étages collinéen et montagnard. Il est à cheval sur les régions biogéographiques alpine et méditerranéenne et ces influences se retrouvent dans la multitude d'espèces et d'habitats qu'on peut y rencontrer. 

Pour ces raisons, le site est classé au regard de la directive Habitats - Faune - Flore. On y trouve 22 habitats d'intérêt communautaire dont 5 prioritaires, ainsi que 13 espèces d'intérêt communautaire dont 9 espèces de chauves-souris.

Un effort important de concertation permet de concilier les activités de pleine nature telles que la spéléologie et l’escalade avec la conservation des espèces et les milieux fragiles des souterrains et des falaises. C’est le cas de plantes très rares comme Myosotis des grottes (une des plus grandes stations connues en France) ou d’oiseaux tels que le Grand-duc d'Europe ou le Faucon pèlerin. La forêt est un des milieux les plus diversifiés du site : vingt-cinq types de forêts ont été décrits, correspondant à 6 habitats d'intérêt communautaire. Les milieux ouverts sont les habitats d’intérêt communautaire les plus diversifiés du site, c’est pourquoi de nombreuses mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont mises en place afin d’accompagner les agriculteurs vers des pratiques plus durables pour ces milieux. 

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Le Jocou

Les Hauts-Plateaux du Vercors (ZPS) & les Hauts-Plateaux et contreforts du Vercors oriental (ZSC)

Le site des Hauts-Plateaux du Vercors s’étend de 800 m à Saint-Andéol à 2341 m d'altitude au Grand Veymont. Les étages montagnard, subalpin et ponctuellement alpin sont présents sur le site et justifient la variété des habitats et des espèces rencontrées. Le vaste plateau en pente douce offre une mosaïque de milieux variant des prairies aux forêts. L’amplitude altitudinale et les différentes influences climatiques rendent ce territoire riche en espèces végétales (Sabot de Vénus, Ancolie des Alpes, Pulsatille de Haller…) et faunistiques (Bouquetin des Alpes, Grenouille rousse, Couleuvre à collier…). Les espèces de l’avifaune sont caractéristiques de ces habitats variés : le Tétras lyre et des passereaux de montagne (Bec croisé des sapins, Merle à plastron), le Lagopède alpin, la Perdrix bartavelle, les Vautours fauve et moine ainsi que le Gypaète barbu. Ainsi, le site est un double site Natura 2000 au regard des deux directives Habitats - Faune - Flore et Oiseaux. 

Les milieux ouverts d’altitude sont également des zones d’alpage. Des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont contractualisés afin de préserver ces pelouses d’altitude tout en maintenant les activités pastorales. Une grande partie de ces 2 sites est également classé en réserve : la Réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors

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Plateau Molière
 © Fabian Da Costa

Pelouses, forêts remarquables et habitats rocheux du Plateau du Sornin (ZSC)

Le site du Sornin est un plateau calcaire situé à l'extrémité septentrionale du massif du Vercors en Isère. Il s'agit d'un kartz typique avec des lappiaz affleurants. La circulation d'eau en surface y est donc très réduite. Les eaux d'infiltration circulent en profondeur à l'intérieur d'un important réseau souterrain auquel se rattache le très célèbre gouffre Berger. 

Le site présente une mosaïque d'habitats d'intérêt communautaire. C’est le cas des hêtraies sapinières et des forêts d’épicéa sur lapiaz. Afin d’améliorer la connaissance des enjeux les concernant, de nombreux efforts de concertation et d’inventaires sont mis en place. Par ailleurs, au Moyen-âge, d'importants défrichements ont fait place à des pelouses sub-alpines sur lesquelles se pratiquent l'estive (bovins et ovins) et la transhumance. C’est dans ce contexte que des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont mises en place sur ces alpages afin d’améliorer la conservation de ces habitats tout en maintenant les activités agricoles locales. 

On peut y trouver 21 habitats d'intérêt communautaire dont 4 prioritaires, ainsi que 8 espèces d’interêt communautaire. Ce site fait également l’objet d’un espace naturel sensible (ENS) qui se superpose au site Natura 2000 afin d’améliorer la conciliation des usages sur ces milieux remarquables. Au nord ouest du site se trouve la réserve biologique intégrale d’Engins, lieu de libre évolution de ces forêts d’altitude.

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Gorges d'Omblèze
  © Bertrand Claeyssens

Gervanne et rebord occidental du Vercors (ZSC)

Le site est désigné au regard de la directive Habitats - Faune - Flore. Il est constitué par la vallée de la Gervanne et de la Sye, affluents de la rivière Drôme, ainsi que du rebord sud-ouest du plateau du Vercors qui la prolonge vers le nord. Partagé entre les influences alpines et méditerranéennes, ce site présente une grande richesse faunistique et floristique et des milieux très diversifiés (de 200 m à 1450 m d’altitude), depuis la chênaie pubescente à buis jusqu’aux hêtraies-sapinières de climat montagnard. 

L’agriculture est très diversifiée : sur le 1er tiers nord une prédominance de l’élevage qui prédomine ; des cultures spécialisées (vigne, plantes aromatiques, maraîchage) sur un autre tiers central et le dernier tiers au sud  est consacré à l’herbage, les céréales et l’élevage caprin.

Peu présente, la forêt est méditerranéenne au sud-est et sud-ouest, et montagnarde au nord. 35 habitats d’intérêt communautaire dont 6 prioritaires, 21 espèces d’intérêt communautaire sont présentes sur le site. La vallée de la Gervanne est surtout connue pour accueillir de nombreux chiroptères : 26 espèces en particulier le Petit et le Grand Rhinolophes, les Murins à oreilles échancrées et de Bechstein, le Minioptère de Schreibers, avec une vingtaine de gîtes de reproduction et une dizaine de gîtes d’hivernage. De nombreuses actions sont menées afin de conserver ces espèces, comme la préservation de leurs gites, la pose de nichoirs et des comptages réguliers afin de suivre l’évolution de ces populations.

Parmi les habitats remarquables d'intérêt communautaire, citons les pelouses sèches sur calcaire qui présentent une grande richesse en orchidées ainsi que les tufières, milieux humides rares et très riches. 

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  © CCDiois

Les sources de la Drôme et Zones humides et rivières de la haute vallée de la Drôme (ZSC)

La Drôme prend sa source à la limite de la région Auvergne Rhône-Alpes et de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Entre le village de la Bâtie-des-Fonts et le Col des Carabès, s’échelonne un ensemble très original de mares et de bas-marais. De ces points d’eau s’échappent des ruisselets qui formeront peu à peu la rivière Drôme.

Le site Natura 2000 des sources de la Drôme abrite sept espèces d’intérêt communautaires qui trouvent ici des conditions favorables à leur existence. Notamment, l’écrevisse à pieds blancs qui témoignent de la qualité des milieux aquatiques ainsi que l’azuré de la sanguisorbe dont deux populations se maintiennent sur les prairies humides.

Frochet
© Pauline D'adamo-PNRV

Monts du matin, combe Laval et val Sainte-Marie (ZSC)

Ce site, désigné au regard de la directive Habitats - Faune - Flore, est constitué de trois entités séparées géographiquement, toutes marquées par une végétation caractéristique des étages collinéens à montagnards. De l’ouest à l’est, on rencontre les monts du matin, le val Sainte-Marie, puis la combe Laval.

Les monts du matin constituent le rebord ouest du plateau du Vercors. Ce secteur est très diversifié du fait de son étagement : d’abord la chênaie pubescente à buis, puis les forêts de pentes et de ravins, enfin les pelouses sèches et quelques prairies de fauche. Ces pelouses sont renommées pour leur richesse en orchidées. Plusieurs espèces végétales montagnardes y sont en limite occidentale de leur aire de répartition. C’est également le territoire de chasse d’une très grosse colonie de Murins à oreilles échancrées (1000 à 2000 femelles) située à proximité. 

Le val Sainte-Marie, en grande partie classée en réserve biologique intégrale, est un cirque, érodé et escarpé, couvert par une hêtraie subnaturelle, entrecoupée de milieux rocheux. On y trouve une mosaïque de milieux d’intérêt biologique d’une grande richesse floristique et faunistique. Une grande partie de sa forêt est favorable à la Rosalie des Alpes. On y trouve 2 milieux prioritaires et 3 milieux d’intérêt communautaire, ainsi que plusieurs plantes très rares pour la région dont un taxon rarissime d’affinité subatlantique (Dryopteris affinis ssp. pseudo-disjuncta). 

Combe Laval est traversée par une rivière à caractère torrentiel, le Cholet (classé en réservoir biologique). La plus grande partie de ce site est classé pour sa qualité paysagère et géologique. Les falaises comportent de nombreuses grottes et anfractuosités favorables aux espèces ripicoles comme des chauves-souris ou des rapaces (Hibou grand-duc, Faucon pèlerin, Aigle royal...). Des sources pétrifiantes sont aussi présentes dans ce secteur qui est couvert de hêtraies-sapinières et de forêts de pentes et de ravins composées d'érables et de tilleuls. On y trouve de magnifiques tufières, faisant l’objet d’efforts de concertation pour leur préservation. Le site est également couvert d’un espace naturel sensible local (ENS) également géré par le Parc du Vercors. 

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Plateau d'Ambel
 ©Bertrand Claeyssen

Rebords méridionaux du Vercors (ZSC)

Ce site est désigné au regard de la directive Habitats - Faune - Flore. Il est constitué d’un ensemble de crêtes qui bordent le sud du plateau et surplombent la vallée de la Drôme, allant du col de la Bataille à l’ouest à Combe Mâle à l’est. Il présente donc un versant nord sous influence alpine, un versant sud sous influence méditerranéenne, avec deux groupes d’habitats et d’espèces différents et très typés.

On y trouve 24 habitats d’intérêt communautaire dont 7 prioritaires, 10 espèces d’intérêt communautaire dont 1 prioritaire (la Rosalie des Alpes). S’y s’ajoutent de nombreuses espèces floristiques à statut départemental, régional ou national (protection nationale ou listes rouges). En outre, quatre espèces endémiques sont présentes comme l'Ibéris de Candolle, la Corydale intermédiaire, la Violette du Royans ou encore le Tabouret de Villars. Enfin, des espèces remarquables inféodées aux crêtes sont recensées comme le Genêt du Dauphiné qui ne compte que très peu d'autres stations en France. Enfin, le groupe des mammifères est très bien représenté avec 51 espèces présentes, dont 15 de chiroptères.

Plusieurs alpages sont présents sur le site, nécessitant un travail de concertation autour des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) afin de conserver ces milieux riches tout en maintenant les activités agricoles. 

Par ailleurs, les forêts d’altitude présentent de forts enjeux de conservation, c’est pourquoi plusieurs contrats forestiers sont en cours sur ces forêts matures.

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Lus-la-Croix-Haute forêt
 © Paul-Andre Coumes

Landes, pelouses, forêts et prairies humides de Lus-la-Croix-Haute (ZSC)

Désigné au regard de la directive Habitats - Faune - Flore, ce site se trouve à l'extrémité est du département de la Drôme. Entre les Alpes du nord et du sud, il est à la fois sous influence du climat des Préalpes du nord, humides et des Préalpes du sud, sèches. Une grande variété des stations et habitats en découle qui se traduit par une flore diversifiée et remarquable : 908 espèces dont 43 n'existent dans la Drôme qu'à Lus-la-Croix-Haute.

Ce site comprend deux unités bien distinctes : 

  • le vallon de la Jarjatte délimité par des lignes de crêtes et orienté NE-SO, caractérisé par un relief montagnard (1060 à 2456 m d'altitude), couronné d'alpages et d'éboulis, les pentes étant forestières. Le fond du vallon, couvert de cultures et pâturages, est traversé par le Grand Buëch.

  • les prairies et les milieux humides (980 à 1150 m d'altitude) entourant le bourg de Lus-la-Croix-Haute et les rives du Lunel, à l'est de la route RN75, consacrés à l'agriculture et comprenant une ripisylve caractéristique.

On y a recensé 22 habitats et 12 espèces d'intérêt communautaire dont 4 espèces de chiroptères : Petit Murin, Grand Rhinolophe, Vespertilion à oreilles échancrées et Minioptère de Schreibers. 15 autres espèces de chauves-souris ont été repérées. Des inventaires récents ont montré la richesse du site en papillons de différentes familles.

Nous travaillons en collaboration avec

Logos Natura 2000 financeurs


 

 

 

 

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Florence Niel
Fonction au sein du Parc
Chargée de mission Natura 2000, biodiversité
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Florence Niel
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Chargée de mission Natura 2000, biodiversité
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Pauline D'Adamo
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Chargée de mission Natura 2000
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